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Review de Pokémon Écarlate et Violet - Le Masque Turquoise : alors, ça donne quoi cette première partie ?

Bonjour à toutes et à tous ! On se retrouve aujourd’hui pour faire une petite review sur la première partie du DLC de Pokémon Écarlate et Pokémon Violet - Le trésor enfoui de la Zone Zéro : Le Masque Turquoise, sorti le 13 septembre dernier. Accrochez vos ceintures, nous partons pour Septentria !




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Après avoir laissé les aventures de notre héroïne ou héros en compagnie de Menzi, Pepper et de la mystérieuse « Cassiopée » de côté depuis plusieurs mois, la première partie du DLC Le trésor enfoui de la Zone Zéro intitulée Le Masque Turquoise nous invite à revenir une fois de plus dans Pokémon Écarlate et Pokémon Violet. L'occasion de (re)découvrir le jeu sous de nouvelles facettes.


Quid du scénario ?

Débutons par le scénario : l'histoire principale du DLC peut être faite autant pendant qu'après l'aventure principale de Pokémon Écarlate et Pokémon Violet : il suffit d'avoir obtenu de Menzi, Pepper et Cassiopée les différents objectifs de la chasse au trésor du jeu d'origine, après avoir visité pour la première fois l'Académie afin d'y avoir accès. Dans ce cas, le niveau de vos adversaires oscillera de 12 jusqu'à 38 au fil de l'aventure, au lieu d'être compris entre 59 et 76 dans le cas où vous auriez fini le jeu de base.


Cette fois-ci pas de voyage à travers Paldea : nous sommes dès le début du DLC sélectionnés parmi les élèves de l'Académie Orange/Raisin pour partir en voyage scolaire vers Septentria, une terre lointaine perdue au milieu des montagnes et des bois. Le jeu ne le dit pas clairement, mais par son esthétique de campagne japonaise, on comprend bien vite que nous sommes en exploration sur une terre bien plus proche de Kanto, Johto ou Sinnoh que de Paldea.


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Le voyage scolaire est encadré par Madame Bria, professeure de l'Académie Myrtille d'Unys, qui par son design ainsi que ses allusions au Téracristal, au Cratère et à un certain livre vous évoque beaucoup le dernier arc narratif du jeu de base, Retour aux sources. Mais il n'en sera que très peu question dans Le Masque Turquoise dont le scénario se consacre à deux nouveaux personnages : Roseille et Kassis. Ils sont tous deux élèves de l'Académie Myrtille et en voyage scolaire, bien qu’originaires de Septentria qu'ils connaissent parfaitement. Roseille est une élève antipathique (aux remarques à la limite de la xénophobie) qui n'apprécie pas de voir des élèves comme votre personnage, venant d'une autre région, fouler le sol de ses ancêtres. Kassis est par contre un jeune garçon timide qui se familiarisera assez vite avec le personnage que vous incarnez.


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Avec Kassis, vous devez voyager à travers Septentria pour découvrir les éléments de la légende des Adoramis, trois vaillants Pokémon qui se sont battus contre le Monstre, un Pokémon terrifiant répondant au nom d'Ogerpon.


Voilà ce qu’il en est pour le scénario de base. Toutefois, s'il y a une chose que votre aventure à Paldea vous a peut-être déjà apprise, c'est à se méfier des apparences : sans en dire plus dans le détail, sachez que le scénario recèle quelques retournements de situations qui valent le détour et que cette présentation du scénario pourrait se révéler rapidement caduque.


Outre cette histoire, qui se termine - avouons-le - avec plusieurs éléments de fin ouverte appelant la seconde partie, le scénario du jeu offre quelques quêtes annexes qui ne sont, elles, accessibles que vers la fin du jeu au vu du niveau élevé qu'elles requièrent pour être terminées : vous pourrez ainsi aider la photographe Lithia à trouver un mystérieux Pokémon (bien qu’il s’agisse, en réalité, d’une nouvelle forme d'un Pokémon déjà connu), combattre les redoutables membres du clan du Visage du Monstre pour obtenir des récompenses rares ou affronter un couple d'influenceurs millionnaires à travers Septentria et Paldea afin de vous remplir les poches rapidement.


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Parlons un peu gameplay

Niveau gameplay, rien de bien nouveau : l'exploration de Septentria sera bien entendu beaucoup plus simple si vous avez déjà récupéré les améliorations de votre Pokémonture dans le jeu principal, et vous devrez sinon comme dans le jeu d'origine capturer les espèces de la région, au nombre de 200. On pourra regretter que trop d'espèces soient déjà présentes dans le Pokédex d'origine : sur les 200 Pokémon à trouver, un peu plus de 90 sont des Pokémon qui n'étaient jusque là pas disponibles, et un peu moins d'une dizaine sont totalement nouveaux, ce qui fait qu'une bonne centaine foulait déjà les terres de Paldea. Néanmoins, étant donné que les Boîtes de stockage sont toujours limitées à 32, il aurait été difficile de rendre disponibles plus de créatures (d'autant que la seconde partie du DLC doit encore arriver). À moins que le but ne soit de rendre HOME un peu plus indispensable... ?


Comme dans le jeu de base, la présence de cristaux vous permet de faire des Raids et de trouver des Pokémon Teracristallisés à l'état sauvage. La seule nouveauté sur le Teracristal concerne le Pokémon Ogerpon, qui n'a peut-être accès qu'à 4 Teracristallisations, mais obtient en utilisant ce pouvoir une forme spécifique avec un nouveau Talent, Force Mémorielle, qui augmente certaines statistiques.


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Un nouveau mini-jeu fait aussi son apparition : la Chasse aux Monstres. Au cours d’une partie, vous devrez éclater des ballons pour récolter des Baies et les déposer rapidement dans un panier, afin de marquer des points et finir un niveau. Le jeu pourrait être amusant si les contrôles de notre Pokémonture n’étaient pas aussi rigides. De plus, après quelques niveaux de difficulté, de trop nombreux Pokémon viennent manger nos Baies, rendant la tâche très difficile. Néanmoins, chaque participation à ce mini-jeu offre des récompenses pratiques pour l'aventure, et réussir le plus haut niveau de ce mini-jeu offre une récompense plutôt chouette. De quoi se motiver à trouver trois amis pour finir cette quête qui n'est malheureusement pas des plus agréables à jouer…


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Notons également de nouvelles fonctionnalités pour le mode photo qui permettent de prendre des selfies et de prendre de nouvelles poses : de quoi faire quelques clichés sympas avec vos amis pour frimer sur les réseaux.


Graphismes et visuels : on en est où ?

Niveau visuel, le DLC accuse les mêmes défauts que l'aventure à Paldea : textures peu reluisantes, problèmes de ralentissement et d'affichage (parfois pires que dans le jeu de base), Pokémon pixelisés minuscules difficiles à repérer… Bref, tout cela est un peu dommage car Septentria possède une belle identité visuelle et une technique un peu plus maîtrisée l’aurait sublimée. La direction artistique de la région reste sympathique ; en revanche, certaines zones ont un level design assez vide. La modélisation des Pokémon vus de près sauve les meubles, mais, une fois encore, ne suffit pas à apprécier pleinement l'aventure. N'espérez toujours pas visiter les bâtiments : vous ne pourrez rentrer que dans un seul, avec un minimum d'interactions à l'intérieur.


Si vous espériez une tenue autre que votre uniforme scolaire, vous pourrez désormais porter un jinbei, un vêtement japonais traditionnel disponible en quelques coloris une fois certaines quêtes accomplies. Quelques accessoires (gants, chaussettes, masques et lunettes) viennent compléter la panoplie, mais rien qui ne permette un changement de look vestimentaire total. Quelques nouvelles coques de Motismart sont aussi à l'honneur avec, nouveauté, la possibilité de changer le visuel de l'écran de votre Mostismart en fonction de la coque : de quoi customiser, au moins, un peu les menus de jeu.


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Et la bande son, alors ?

Rien à reprocher en revanche aux nouvelles musiques : au pire elles font leur boulot, au mieux elles subliment certains moments de l'aventure. Les notes orientales mêlées aux accords électroniques de certains thèmes s'avèrent très plaisantes, de même que les thèmes évoluant au fil de l'évolution des personnages. On appréciera, au passage, les petits clins d’œil aux jeux de la deuxième génération lors de l’utilisation du mode photo, avec les thèmes de Berceuse Pokémon, de la Fanfare Pokémon et des combats contre les Pokémon sauvages.




Alors verdict : ce premier DLC de Pokémon Écarlate et Pokémon Violet vaut-il le coup ?

Oui pour quelques aspects, mais pas totalement pour d'autres : le scénario est plutôt prenant, avec quelques rebondissements, même s'il a pour défaut d'être plus linéaire que l'aventure à Paldea (ce qui devient vite lassant si on veut le faire trop vite). Septentria étant beaucoup plus petite que Paldea, il y a, de plus, bien moins à explorer. De nouveaux Pokémon et formes sont disponibles (même s'ils restent assez peu nombreux, écrasés par près d'une centaine de Pokémon déjà présents à Paldea).

De plus le DLC est assez court à finir (comptez entre quinze et trente heures pour faire le tour complet de Septentria et de ses à côté, en fonction de votre façon de jouer) et, bien qu'il présente de nouveaux éléments de jeu, il peine comme son aîné à proposer du contenu intéressant une fois les quêtes annexes terminées.

Il faut voir cette première partie comme une mise en bouche pour la seconde partie qui sortira sans doute en fin d'année.


En conclusion, cette première partie du DLC est sympathique mais sera suivie, on l'espère, par une seconde moins avare en contenu et qui justifiera un peu plus d'être repassé à la caisse !


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Eternia
Angé
Par Angé
le 03/10/2023 à 22:26
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Analyse

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